Ver II
Aestas III
Automnus IV
Hiemps V
Grasilia VI
Monstera Deliciosa II
Monstera Draw III
Monstera Draw IV
Organic Tropic V
Palms VI
Paradisi Perdita VII
Tropical Roots VIII
Palm Canvas VIV
Dark Dolls I
Bloody Dolls II
Black Dolls III
Witch Dolls IV
Freak Dolls V
Dragon Dolls VI
Baby Doll VII
Blue Storm II
Into the Woods III
Wonderland IV
Lava & Blood V
Psyché VI
Noyade VII
Porcelaine poster VIII
Porcelain stools VIV
Explosion II
Skin Armour II
Organs Corset III
Digesting your feeling IV
Ox Blood Skeleton V
Melancholia VI
Mascarade VII
ET LA MORT
Capela dos Ossos I
Proserpine II
Fleurs de cimetière III
Sarabande IV
Crystal river V
Ophelia VI
Nympheas VII
Améthyst II
Chakras III
Holi IV
Mandala V
Mandala VI
Breath II
Breathing III
Memento Mori II
Nissae II
Livre de la vanité II
Vanité du corps III
Vanité du savoir IV
Nature Morte V
Spring / Printemps
/Self-Portrait
Montreuil, 2022.
Peinture à l’huile, grès porcelainé, émaillé & support en métal oxydé .
During the first lockdown we all experienced this terrible spring, the gap between the words we heard and the outdoor where nature, just outside our windows, continued to bloom as if nothing affected it, spring was there like if nothing had happened.. This first self-portrait was born in this context, the young girl and death, my 33 springs.
As the seasons passed, as the situation lasted, I painted seasonal self-portraits, in oil-painting, which paid tribute to the ghosts of female artist that accompanied me through my readings, because unlike some of them, I cherished a room of my own, my studio.
These paintings have been paralleled with pieces of sculptural ceramics, on one hand by a work of glaze research that imitates the hues of the paint, and on the other by an installation in echo, certain pieces seem to have come out painting, others prolong it.
Finally, specific to spring, the nod to the Monsteras Deliciosa plant creates a link with a lost paradise, prior to this famous before world.
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Lors du premier confinement nous avons tous expérimenter ce terrible printemps, le décalage entre les mots et l'extérieur où la nature, juste devant nos fenêtres, continuaient d’éclor comme si rien ne l’affectait, les fleurs fleurissaient, le printemps était là comme si de rien n'était..
Ce premier autoportrait a vu le jour dans ce contexte, la jeune fille et la mort, mes trente-trois printemps.
Au fur et à mesure que les saisons ont passés, que la situation a durée, j’ai donc peint des autoportraits saisonniers, à l’huile, qui rendait hommage aux fantômes des artistes femmes du passé qui m’ont accompagnées via mes lectures, car contrairement à certaines d’entre elles, je chérissais une chambre à moi, mon atelier.
Ces peintures ont été mises en parallèle avec des pièces de céramique sculpturale, d’un côté par un travail de recherche de l’émail qui imite les teintes de la peinture, et de l’autre par une installation en écho, certaines pièces semblent tout droit sorties de la peinture, d’autres la prolonge.
Enfin, spécifique au printemps, le clin d’oeil à la plante des Monsteras Deliciosa, elle, crée un lien avec un paradis perdus, antérieurs, à ce fameux ‘monde d’avant’.
La petite mort..
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